Élections 2024

Oui chaque voix peut faire la différence !

Ce 9 juin, nous avons l’opportunité de véritablement permettre à Bruxelles de développer son plein potentiel : il y a énormément d’actions à mettre en place que nous pouvons déjà réaliser à l’échelle régionale pour que chaque Bruxellois se sente pris en considération.

Ce 9 juin, nous pouvons nous donner de vrais moyens d’action améliorer la sécurité et la propreté de nos rues, ce qui réclame une volonté de se confronter au système et aux dysfonctions structurelles actuelles.

Ce 9 juin pourrait représenter le point de départ d’une ville qui pourrait offrir un accès rapide et démocratique aux soins de santé, mais aussi soutenir les personnes isolées, dont les familles monoparentales, qui ont urgemment besoin de soutien spécialement dédié.

 

Si les chantiers semblent énormes, le champ des possibles l’est aussi !

Bruxellois depuis toujours, conseiller communal depuis 2006, ancien député bruxellois et échevin depuis 2018, j’ai consacré ces 6 dernières années à améliorer l’efficacité des services publics de la Ville, à soutenir ses acteurs économiques et à accompagner les Bruxellois dans le développement ou la recherche de leur projet de vie professionnelle. 

Plus que jamais je suis convaincu du potentiel de notre région, de sa capacité à offrir un cadre de vie agréable et prospère aux Bruxellois, et que cela passe par une gestion assainie et simplifiée des services publics.

Améliorer le quotidien de chaque Bruxellois donne du sens aux combats que je mène au quotidien pour que chaque voix soit entendue. Bruxelles doit être une ville agréable, sûre et conviviale pour tous ses habitants, afin de créer un cercle vertueux de bien-être et de qualité de vie. C’est avec cette volonté et cette conviction chevillée au corps que je me présente le 9 juin prochain.

La sécurité n’est pas un confort. C’est un droit fondamental.

Il n’est pas normal que certaines personnes, en particulier les femmes, soient encore apeurées en sortant dans nos rues, tandis que d’autres en prennent possession. Aujourd’hui en Belgique, 98% des femmes ont déjà été victimes au moins une fois dans leur vie de harcèlement de rue. De même, il est inacceptable que des (couples) homosexuels se voient soumis à des insultes ou violences au sein de l’espace public.

Augmenter la présence policière : si la police bruxelloise parvient aujourd’hui à maintenir un taux de criminalité moindre par rapport aux quatre autres grandes villes du pays, avec un nombre de policiers par habitant similaire, elle ne peut pas faire des miracles. Il manque encore 900 policiers sur les 6 zones pour répondre aux besoins de notre ville cosmopolite, à la démographie croissante, en proie aux angoisses de notre siècle.

Depuis 2002, la répartition du budget fédéral entre les différentes zones de police du pays est basée sur les chiffres de la population de 2001. Cette norme, appelée “KUL”, n’a depuis lors pas été adaptée. Je réclame un financement qui soit représentatif de la population réelle de la ville, en ce compris ses navetteurs et ses touristes qui doivent être pris en compte.
La police fédérale en Région bruxelloise doit aussi urgemment être reconstituée avec une réserve fédérale et une police des chemins de fer complètes et opérationnelles.

Pour contrer le harcèlement de rue, il est urgent de communiquer les applications d’alerte ainsi que le numéro d’urgence au sein de la STIB, le 1707, comme étant un numéro exploitable en cas de harcèlement pour aider le travail des patrouilles de police pédestres et STIB, formées pour réagir face à ce type d’agressions. Il est également primordial de mettre en place des formations et modules de prise de conscience à destination des hommes pour mettre un terme aux comportements délictueux et de continuer à développer les aménagements publics au regard des marches exploratoires menées par l’ASBL Garance, et de réaménager les lieux propices aux agressions et au harcèlement, comme les vieilles stations de métro, afin d’offrir un cadre sécure à tous les usagers

Pas de sécurité sans justice !

Quel bruxellois n’a pas hésité à contacter un avocat craignant perdre temps et argent ? Le sous-financement de la justice augmente les temps d’attente de façon inadmissible, rendant l’idée même de justice caduque. Il faudrait minimum 125 magistrats pour faire face à la charge de travail du parquet de Bruxelles, il n’y en a que 82 actuellement en poste. Comment dès lors, assurer convenablement le suivi des arrestations des polices locales et l’instruction des enquêtes ? Comment contrer le sentiment d’impunité ?

La sécurité des citoyens ne peut pas être une variable d’ajustement budgétaire. La justice est non seulement sous financée depuis 20 ans, mais son budget diminue chaque année. Sans aller jusqu’à dire qu’on pourrait refinancer la justice avec le budget de publicité sponsorisée du président MR, avec le vent qu’il brasse aujourd’hui sur le sécurité on peut déjà faire tourner quelques éoliennes !

Nous exigeons également un plan d’investissement d’un demi-milliard en plus pour la Justice.

Outre la nomination immédiate des magistrats nécessaires (au moins 20) pour assurer le suivi et l’instruction des dossiers, DéFI demande de ne plus attendre : les moyens nécessaires promis à la Justice doivent être libérés au plus vite, et une nouvelle évaluation des besoins de la Justice doit être réalisée. 

Découvrez Les 100 propositions de DéFI pour restaurer la confiance des Belges dans la police et la justice.

 

Santé publique : le cas du Cannabis

La législation sur les drogues en Belgique date de 1921. Elle est légitimement devenue inapplicable et obsolète, ne correspondant plus à la réalité sociétale contemporaine et à ses enjeux. D’une part, la peine pénale ne résout assurément pas la souffrance des toxicomanes et d’autre part, elle est largement insuffisante pour réprimer de manière efficace le phénomène.

Un fait avéré aujourd’hui : malgré la prohibition du cannabis, sa consommation et la dépendance qui en découle affichent une nette hausse. Sans compter que son illégalité rend la consommation dangereuse en permettant l’afflux de produits dérivés «coupés» aux effets désastreux en termes de santé publique.

DéFI prône une réglementation du marché du cannabis qui dépénaliserait formellement la possession de cannabis et certaines formes de production et de distribution de cannabis afin de les remplacer par des canaux juridiquement réglementés.

La double peine des familles monoparentales

La Région de Bruxelles-Capitale compte près de 65 000 familles monoparentales à la tête desquelles 85% sont des femmes. Facteur d’isolement social, d’épuisement et de précarité financière et d’emploi, la situation de ces familles doit nécessité une adaptation des règles et soutiens. En juillet 2021, un plan régional de soutien à ces familles a été adopté. Pourtant, force est de constater que la réalité concrète de ces familles n’est pas encore réellement prise en compte et reste un facteur de précarité dans nos sociétés figées et organisées selon une vision dite traditionnelle (patriarcale et hétéronormée) de la famille.

L’éclatement des cellules familiales s’associe trop souvent à des problèmes de paiement des pensions alimentaires alors que la réalité est beaucoup plus complexe.

La problématique des familles monoparentales étant multiple, il convient de travailler à la fois sur le statut, l’aide financière, le logement, la gestion du temps et l’emploi.

Créer un statut spécifique dédié aux familles monoparentales
Centraliser l’ensemble des informations indispensables aux familles monoparentales
Faciliter l’accès au logement via la cohabitation, l’encouragement à la location à des familles monoparentales, la majoration du montant de l’allocation loyer aux familles monoparentales, la révision des critères du fonds du logement pour qu’ils intègrent la question de revenus des familles monoparentales, la création d’un point de priorité pour les familles en situation de monoparentalité pour l’attribution d’un logement social.

Offrir des ateliers de soutien, de développement personnel et de gestion du temps, pour faciliter l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle, diminuer l’anxiété, le stress, le sentiment d’isolement, voire la culpabilité dont le tuteur est plus susceptible d’être victime

Garantir la disponibilité rapide d’un revenu de transition en cas de nécessité
Le Service des créances alimentaires (SECAL) a été créé en 2004 à l’initiative de Gisèle Mandaila, alors Secrétaire d’Etat DéFI.. Cet outil doit être annexéau ministère de la justice afin de pouvoir encaisser directement toutes les rentes alimentaires dues aux enfants et ex-conjoints qui ont bénéficié d’un jugement en leur faveur. Le SECAL se chargera lui-même de verser la pension alimentaire dans le respect du jugement et veillera au respect des jugements et récupèrera au besoin lui-même la pension alimentaire auprès du débiteur afin que le parent tuteur n’ait plus cette énorme charge.

L’entrepreneuriat, comme moteur économique : le cas du secteur Horeca

Suite au Covid, le secteur Horeca est confronté à la fois à une crise de personnel, de prix des matières premières et de l’énergie. Pour aider les très nombreux Bruxellois qui en vivent aujourd’hui et confèrent à Bruxelles sa convivialité, des solutions spécifiques doivent être rapidement mise en place.

Par l’indexation de la prime sectorielle datant de 2012 liée à la SCE (caisse blanche) enregistrée auprès du fisc et les amendements suivants : couverture de 10 travailleurs (aujourd’hui 5), non limitation du nombre de travailleurs (aujourd’hui 49), augmentation à 1.000 € pour tous les travailleurs, avec indexations à l’instar des salaires et application aux Équivalents Temps Plein (ETP) et non plus aux seuls contrats temps plein. Cette adaptation de la mesure sera particulièrement vertueuse lorsqu’elle incitera également les bars, cafés et boîtes de nuit, faisant essentiellement appel à des travailleurs sous contrat à temps partiel, à se brancher à la SCE.

Au vu des marges réalisées dans les entreprises Horeca, un travailleur n’a aujourd’hui que peu de perspective d’évolution dans le secteur, ce qui le vide des emplois plus qualifiés, favorise le travail au noir et les heures supplémentaires en tant que « flexi-job ». La défiscalisation des augmentations de salaire/de l’évolution des fonctions permettrait de combattre la pénurie dans le secteur tout en offrant un cadre sécurisant et stimulant à ses employés. L’abattement des cotisations sociales et du précompte professionnel, tant dans le chef de l’employeur que du travailleur, à partir de la fonction de commis (catégorie II), permettrait au salaire net d’augmenter réellement sans mettre à mal l’entreprise.

La révision de la nouvelle réforme des flexi-job : le cadre emploi des flexi job est intéressant à plus d’un titre mais les taxations ont été changées et pénalisent les travailleurs et les employeurs par une limite de 12.000 € par an par travailleur après année fiscale échues et une augmentation des cotisations de 25 % à 28 %. Dans le cadre spécifique du secteur horeca, dont la flexibilité est inhérente au contexte, ces deux derniers points doivent être abandonnés.

Les boissons non alcoolisées sont achetées au taux de tva de 6% pour les revendre au taux de 21% aux clients Horeca. Il s’agit d’une taxation complètement déséquilibrée par rapport au secteur de la grande distribution qui achète et vend ces mêmes produits à 6% de tva. Nous proposons un taux de 12% sur les boissons non alcoolisées, à l’instar de la nourriture.

Enfin, la déclaration de la Commission paritaire (CP302) en pénurie permettrait de recruter plus largement du personnel dont la situation irrégulière sur le territoire ne lui permet pas d’obtenir de contrat de travail. Nous demandons de travailler sur le changement de l’article 9 bis, en ajoutant des critères clairs comme le cadre du contrat de travail, ce qui aurait un impact économique mais aussi sociétal et humanitaire majeur.

Le tissu de PME est le terreau de notre développement économique dans l’espace Wallonie-Bruxelles. C’est pourquoi nous voulons nous employer à réduire la multitude d’obstacles, de formalités, d’obligations dont on mesure souvent mal l’ampleur. Ces entrepreneurs méritent aussi, de la part des autorités, le respect dû à leur prise de risque et à leur rôle sociétal.

Libérer l’esprit d’entreprendre, c’est créer une dynamique et faciliter les démarches de celles et ceux qui veulent entreprendre. C’est aussi rassembler entreprises et sociétés et favoriser l’épargne au profit de l’investissement privé et public.

En adaptant la prime recrutement de Bruxelles économie et emploi. Aujourd’hui, les patrons d’établissements choisissent de fermer certains jours, ou d’adapter les heures d’ouvertures. Pour contrer cette logique dégressive, nous voulons augmenter le plafond actuel de la prime existante et la donner en plusieurs fois pour prouver que la personne engagée est toujours présente dans l’entreprise et ne pas restreindre à une demande tous les 3 ans mais bien une demande par an pour autant que la personne précédente soit toujours active dans la société. Le budget alloué par an est de 3 millions qu’il est possible de mieux répartir en supprimant certaines lignes budgétaires non utilisées pour augmenter cette part.

Soutien à l'entrepreneuriat - le cas du secteur du jeu vidéo

Le jeu vidéo est le premier bien culturel dont le chiffre d’affaires dépasse celui du cinéma et de la musique réunis. Il représente 2,9 milliards de joueurs et joueuses dans le monde et a généré selon Newzoo un chiffre d’affaires de 177,8 milliards de dollars en 2020 avec une croissance annuelle de 23,1%.

En Belgique, le jeu vidéo pèse près de 250 millions d’euros, dont plus de 90 millions pour le développement de jeux. Un chiffre important qui le place comme un marché culturel en pleine expansion, qui nécessite donc tout le soutien qu’il mérite pour éviter que nos talents ne s’expatrient.

Bruxelles a tout le potentiel et doit devenir la Capitale du Jeu Vidéo en Belgique mais aussi en Europe.

Depuis le début de mon mandat, j’ai travaillé à soutenir ce secteur culturel, économique et d’emploi par :

  • la création d’un Brussels Games Space au sein du Centre d’Entreprise Dansaert
    soutenant la mise en place de la fédération bruxelloise du Jeu Video 
  • la mise en place de formations aux métiers du gaming en partenariat avec Girleek
  • le soutien de projets de médiation culturelle et de formations à l’emploi via Arts&Publics
  • la reconnaissance statutaire et financière des clubs d’e-sport
Gaming
  • créant un fond de financement dédié au secteur en région bruxelloise
  • créant un musée du Jeu Vidéo en Région bruxelloise
  • mettant en place des formations aux métiers du Jeu Vidéo
  • attirant à Bruxelles les grands événements liés au secteur du gaming

Bruxelles doit devenir une région à part entière

Depuis le début de son existence, le FDF puis DéFI a défendu l’identité bruxelloise et la reconnaissance comme région à part entière. Ce combat a été en partie gagné par l’émergence institutionnelle de la Région bruxelloise en 1989. Pourtant, le combat est loin d’être terminé.

La Région bruxelloise n’a pas la même autonomie constitutionnelle que les autres régions du pays. Elle subit notamment un carcan financier trop étroit pour répondre à l’ensemble des investissements nécessaires à sa situation très spécifique.

Bruxelles ne peut structurellement pas atteindre l’efficacité de gestion et la gouvernance publique à la hauteur de son statut de capitale de l’Etat fédéral Belgique et de l’Union Européenne, de ses 1,2 million d’habitants et de ses 1,6 million d’usagers quotidiens.

Bruxelles doit reprendre son destin en main, doit disposer des mêmes pouvoirs que les autres régions sans aucune tutelle constitutionnelle et devenir une région à part entière. Je continue de plaider pour qu’elle dispose de son autonomie constitutive afin qu’elle se dote de sa pleine dimension.

En simplifiant radicalement les institutions bruxelloises, trop nombreuses et complexes :

  • en fusionnant la COCOM avec la Région bruxelloise
  • en remettant les compétences communautaires exercées par la COCOF et la VGC aux Communautés, à l’exception de la formation professionnelle qui serait rattachée aux matières régionales de l’emploi
  • en intégrant Innoviris à Hub
  • en intégrant Bruxelles Fiscalité et Talent dans le Service Public Régional Bruxelles (SPRB)
  • en transformant certains organismes autonomes (Bxl-Environnement – Bruxelles-Fiscalité) en SPRB (service public régional bruxellois),

Pour que Bruxelles soit plus démocratique et reflète sa population, il est fondamental de :

  • réduire le nombre de députés bruxellois de 89 à 60
  • supprimer la représentation garantie des groupes linguistiques
  • confectionner les listes sur base de critères, comme au Fédéral ou dans les communes, qui assurent la valeur d’un homme/femme – une voix en permettant la conception de listes bilingues